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Développement

CINav mobilisé pour l’éolien en mer

CINav mobilisé pour l’éolien en mer
21 avr. 2023

Fin 2022, le premier parc éolien offshore français a été mis en service au large du Croisic. Un événement majeur pour le secteur, dont l’actualité s’annonce dense dans les prochaines années. Deux parcs d’éoliennes posées sont en cours d’installation, en Bretagne et en Manche. Plusieurs appels à projets ont également été lancés, y compris pour des parcs expérimentaux d’éoliennes flottantes. Si l’Europe du nord a une longueur d’avance en la matière, la France espère rattraper son retard. L’objectif fixé par Emmanuel Macron est plus qu’ambitieux : déployer 50 parcs éoliens en mer d’ici 2050 pour atteindre 40 gigawatts.

Conséquence de ce plan d’envergure : le besoin en main d’oeuvre devrait considérablement croitre dans les prochaines années. De la conception à la maintenance, une centaine de métiers est concernée.

D’où la crainte du secteur éolien offshore d’être rapidement confronté à une pénurie de compétences. « C’est déjà le cas pour l’industrie en général. Et l’éolien en mer risque de se retrouver en concurrence avec des secteurs comme les industries navale, nucléaire et aéronautique, car elles ont de nombreux métiers en commun », souligne Marc Boeuf, Directeur du développement de CINav.

Sollicité par les acteurs français et européens, CINav s’est donc positionné sur cette problématique. Le réseau entend d’abord travailler à améliorer l’attractivité de l’éolien offshore en valorisant les métiers et les projets pour susciter la curiosité des candidats potentiels.

CINav encourage également la mise en place de formations, avec des contenus en adéquation avec les besoins des entreprises. Pour ce faire, un diagnostic emploi/formation/compétences a été mené en 2022, en partenariat avec Evolen, association professionnelle qui représente le secteur de l’énergie en France.

En parallèle, CINav avance sur un important projet autour de la transition énergétique des industries de la mer. Dans la foulée, des formations spécifiques à l’éolien offshore devraient voir le jour, associant les industriels, l’enseignement supérieur et la formation professionnelle.